THE DICTATOR

Publié le par legrenierdeyanik

 

 

 

 

Le voyage d’un tyran en Démocratie

 

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Après le rappeur déjanté, le journaliste du Kazakhstan et le fashionista autrichien, c’est dans la peau du Général Aladeen que l’acteur Sacha Baron Cohen s’est glissé pour ses nouvelles facéties.

 

 

Largement inspiré d’un tristement célèbre chef d’état  nord africain, le personnage principal est une caricature, comme à l’accoutumée poussée à l’extrême, d’un guide suprême se déplaçant à New York pour discourir au siège de l’ONU. 

 

Le schéma suit celui de ses deux œuvres précédentes avec la confrontation du héros pastiche au monde occidental  au travers des lieux communs sur sa propre culture et de sa vision du pays qu’il visite. Bien sûr, les clichés s’accumulent et l’humour potache est parfois digne d’un adolescent attardé mais il n’empêche qu’on est vite pris par le tourbillon des aventures rocambolesques de ce personnage et de ses truculentes répliques dont certaines vont, à n’en pas douter, devenir cultes pour de nombreux spectateurs.

 

 

 

Moins spontané,  le film a cependant perdu la fraîcheur des opus précédents et les acteurs amateurs ont cédé la place à de vrais professionnels. Il demeure néanmoins  une bonne comédie ainsi qu’une excellente critique de la diplomatie internationale dont les critères de la démocratie sont parfois variables.

 

Derrière la façade déglinguée, l’humour décalé et la dérision de Baron Cohen sont toujours au service de la bonne cause et devraient inciter, pour ceux qui ne sont pas adeptes de la première heure, à visionner les cultissimes Borat et Bruno au niveau desquels The Dictator ne parvient toutefois pas à se hisser.       

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