MUSEE DES BEAUX ARTS DE LIBOURNE

Publié le par legrenierdeyanik

 

 

Si vous passez dans ce coin de Gironde situé à une demi heure de la métropole bordelaise, vous avez deux bonnes raisons pour effectuer une pause musée aux Beaux Arts de Libourne :

1- Il ne vous en coûtera pas beaucoup de temps. Aucun détour pour y accéder, son emplacement étant hyper central, sur la place de la mairie, et pour cause, il est hébergé au deuxième étage de l’hôtel de ville. Par ailleurs, la taille modeste des lieux et de la collection ne vous fera pas passer plus d’une heure sur place.   

2- Il ne vous en coûtera pas d’argent, puisque l’entrée est libre, tant pour la collection permanente que pour les expositions temporaires organisées dans un lieu annexe, la Chapelle du Carmel, à cinq minutes de marche.

 

Composé de deux salles, le parcours est classiquement chronologique. La première d’entre elle expose des œuvres du XIVe au XIXe siècle.

 

Les premiers pas dévoilent des figures iconiques et autres œuvres d’inspiration religieuse, comme cette huile sur bois du XVIe, « La crucifixion », attribuée à l’école de Louis Cranach.   

 

Libourne-20120626-00620

 

Suivent des tableaux de l’école flamande représentée ici par David Teniers, Jean Van der Straet, Cornelis Molenaer ainsi que Jacob Jordaens avec une « Triple étude d’une tête de vieillard », huile sur bois vers 1618-20 (en photo).

 

Arveyres-20120626-00626

 

Enfin, le reste de la collection permanente présentée dans cet espace, concerne principalement des peintres français tels que Simon Vouet, Jean-Charles Perrin, Jean-Pierre Granger ou encore Benjamin de Rolland avec cette huile sur toile de 1817 « Réception à Bordeaux du Duc et de la Duchesse d’Angoulême... » (en photo).

 Arveyres-20120626-00628


Dans la deuxième salle le visiteur peut admirer des œuvres de peintres célèbres du XXe siècle, une série consacrée à un artiste local, ainsi que quelques sculptures parmi lesquelles des bustes de Charles Despiau, un bronze d’Antoine-Louis Barye et cette réalisation d’Auguste Rodin intitulée « Aesculapius », 1903 (en photo).

 

Fronsac-20120626-00643

 

Le régional de l’étape se nomme René Princeteau, natif de Libourne, dont onze huiles sont accrochées, la plupart portant sur un de ses sujets de prédilection : le cheval, en témoigne cette « Promenade de cavaliers sur la plage Dieppe sous l’orage » exécutée vers 1892 (en photo).

 

Arveyres-20120626-00631

 

Quelques signatures fameuses sont également disséminées dans la collection, avec notamment une œuvre de Tsuguharu Foujita, et trois de Raoul Dufy dont « Le haras du pin » de 1939 (en photo) .  


Fronsac-20120626-00645.jpg    

 

Enfin, comme dans tout musée, des surprises et heureuses découvertes vous attendent. Pour moi elles furent constituées par une toile orientalo-impressioniste de Henriette Desportes « Musiciens arabes » de 1913 (ci-dessous), et une œuvre sur le thème  pugilistique de Luc-Albert Moreau, « Boxeur knock-out » de 1927 (ci-dessous).

 

La visite achevée, il ne vous reste plus qu’à arpenter la rue Gambetta (artère piétonne face à la mairie) qui vous mènera directement face à la Chapelle du Carmel, pour y voir l’exposition temporaire du moment.  

 

Fronsac-20120626-00633.jpg

 

Fronsac-20120626-00635.jpg



  

Publié dans Arts

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Merci pour la visite, c'est un musee que je ne connais pas<br /> A bientôt<br /> JA
Répondre
L
<br /> <br /> Merci pour la lecture et pour le commentaire! N'hésitez pas à vous y rendre si vous passez dans le coin!<br /> <br /> <br /> <br />